L'Atelier d'Ariane



 

 

 

 

 

 


Lorsque le spectateur contemple la pièce finie, soupçonne-t-il les différentes étapes de son élaboration ?

Le tournage, étape sensuelle et magique, est le début d'une longue histoire…
 

Photo V. Priymenko
Au cours du séchage, Ariane se plaît à effectuer des déformations, découpages et même rajouts et assemblages, rapprochant son travail à de la sculpture.

Pour elle, la contrainte d'un objet utilitaire est une stimulation qui sera convertie en une qualité esthétique.

 

Theière crue
Technique et intuition sont au rendez-vous pour étudier et expérimenter une anse de théière excentrée, un pichet dissymétrique, qui verseront parfaitement!

  Lorsque la pièce sèche a été cuite une première fois à 900 °C (=cuisson biscuit), on peut procéder à l'émaillage, c'est à dire l'application de la glaçure, composée d'éléments naturels (poudres de roches, cendres …)

Pièces crues dans le four
  Quelle chance pour Ariane d'avoir bénéficié de l'enseignement paternel, un tremplin pour de nouvelles expérimentations dans un festival de couleurs, de matières et de textures: Rouge de cuivre, gouttes d'huile, céladon… Sensations de matières, de textures, de formes et de lumière, dans une subtile harmonie.  

L'émaillage par trempage

Des milliers d'expérimentations...

Théière et bol céladon
Ariane COISSIEUX
  C'est la cuisson haute température (1300, parfois même 1350 °C) qui révèlera la couleur, la texture et la brillance de l'émail.

Le feu, partenaire fascinant, reste seul juge. Que de luttes et d'échecs bien vite oubliés ! Mais quand la réussite est là, que de joie à partager.


La cheminée du four dans le couchant du Larzac



A
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